• Ça y est, j'ai commencé la construction d'une butte autofertile (Hugelkultur) dans mon potager.

    Le système, très ingénieux, méritait qu'on se penche dessus.

    ••• Si certaines personnes veulent apprendre à en faire en même temps que moi, elles peuvent venir m'aider (dans les 10 jours qui viennent). Normalement, à plusieurs, il ne faut pas plus de deux ou trois jours pour en mettre en place une butte (en fonction de sa taille, bien sûr) mais comme j'ai démarré seul et avec ma vision partielle ça me prendra bien une bonne semaine.

     

    Le principe

    Avec sa base de bois en décomposition, la butte assure aux plantes qui poussent dessus un apport nutritif permanent pendant plusieurs années (pas besoin d'engrais).

    Les plantes installées en hauteur ne sont jamais inondées et l'eau qui s'écoule en bas de la butte est "aspirée" par le bois mort qui garde une bonne réserve d'humidité même en cas de sécheresse.

    Le mélange de bois mort, de terre, de compost, de paille, de feuilles, etc. (sol forestier) favorise le développement du mycélium, de nombreux micro-organismes et des vers de terre (et insectes fouisseurs) qui assureront l'aération de la butte (pas de bêchage ni de labour).

    Désherbage facilité par un sol bien meuble.

    La butte permet de planter plus de plantes que sur la même surface au sol et, presque au même endroit, des plantes qui n'ont pas les mêmes besoins : plutôt soleil ou plutôt ombre, besoin de beaucoup d'eau (en bas), besoin d'un bon drainage (en haut), etc.

    Encore un point non négligeable : on a moins besoin de se baisser pour travailler sur une butte

    0198_Buttes_Base.jpg

    Certains spécialistes de ces buttes disent qu'elles peuvent fonctionner en autonomie pendant 20 ans… ! 

     

    Bon, tout ça, pour moi, ça reste de la théorie. Alors, pour vérifier si ça vaut vraiment le coup de développer ce genre de culture (il y a quand même pas mal de travail au départ)… j'essaye !

     

    Première étape : creuser une tranchée sur toute la longueur de la future butte.

    0198_Buttes_01.jpg

    Deuxième étape : remplir la tranchée de bois en décomposition
    Au centre, j'ai mis du bois frais mais tendre (tremble) qui se décomposera plus tard.

    0198_Buttes_02.jpg 

    Récolte du bois mort dans la forêt0198_Buttes_03.jpg

    Remplissage de la tranchée avec le bois mort. Le bois est broyé au maximum
    pour éviter de laisser des poches d'air.0198_Buttes_04.jpg0198_Buttes_05.jpg0198_Buttes_06.jpg

    @ suivre !!!!…

    Signature Fourmis noire

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  • Temps estival, hier (36 °C à mon thermomètre) pour le ramassage annuel des pommes de terre à Moustoulat dans le "champ collectif" (chacun son rang !).
    Aujourd'hui, c'est la même météo !


    On bosse !

    0196_Patates_01.jpg0196_Patates_02.jpg0196 Patates 03
    Mais, comme d'habitude, on rigole bien aussi !

    0196 Patates 040196_Patates_05-copie-1.jpg0196 Patates 060196 Patates 07 

     

    (Les plus observateurs auront reconnu les faux vrais touristes des cabanes perchées
    du reportage "Des racines et des ailes" sur la Dordogne )

     

    Cette histoire s'est terminée autour d'une table avec de quoi étancher la soif !
    Et puis chacun est reparti avec sa récolte
    en attendant une prochaine occasion de se retrouver


    Signature_PDT.gif

    Et maintenant… Confiture de figues !!

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  • Le vrombissement du burgaud, le soir, au fond des combles

    Pour changer de la politique (mais pas de l'écologie) voici une petite visite au nid de burgauds (frelons d'Europe) qui s'est construit, cette année, dans mon grenier. Il est assez gros (40 à 50 cm de haut) et je trouve la texture de papier mâché plutôt belle. En tout cas, quel ouvrage de patience pour arriver à réaliser cette structure complexe, mélange de logique et d'aléatoire, qui ne servira qu'une seule fois !

    0195_Essaim_01.jpg0195_Essaim_02.jpg

     

    Il faut savoir que les frelons d'Europe (Vespa Crabro) bien qu'impressionnants par leur taille ne sont pas, contrairement à ce que l'on pense, particulièrement agressifs ni dangereux (à moins d'être allergique, bien sûr ou d'aller leur chercher querelle). En trois étés, je n'ai été piqué qu'une fois au doigt en cueillant une pomme (le goinfre était caché derrière le fruit et j'ai mis le doigt dessus. Alors, forcément…).

    S'ils sont grands amateurs de fruits, ce sont surtout des prédateurs d'insectes et, contrairement aux asiatiques, ils ne font pas de ravages dans les ruches, s'attaquant même à la Fausse teigne de la cire.

    En Allemagne, l'espèce est protégée et elle est considérée comme utile par la plupart des entomologistes.

    Malheureusement, l'homme a souvent pris l'habitude de détruire ses nids et le piégeage préconisé pour lutter contre le frelon asiatique en détruit beaucoup (beaucoup plus que d'asiatiques, laissant ainsi et malheureusement le champ libre à ces derniers).

     

    Depuis la mi-août, j'étais dérangé le soir par quelques beaux spécimens qui venaient tourner comme des fous autour des lampes. Ce qui n'est quand même pas très, très agréable. Ce matin, je me suis enfin décidé à aller visiter les combles. Belle et impressionnante découverte !

     

    Aujourd'hui, les pompiers ne viennent pratiquement plus pour détruire les nids et si l'on veut s'en débarrasser, il faut faire appel à des sociétés spécialisées.
    Comme la colonie va disparaître d'elle-même (tous les individus vont mourir, sauf la reine, déjà partie se planquer au chaud) d'ici un mois et demi, rien ne sert de faire des dépenses inutiles ou de prendre de très gros risques (en cas d'attaque du nid, les frelons se défendent et deviennent effectivement très dangereux) pour en hâter la fin. Je vais donc attendre que la nature et l'hiver fasse le ménage (en espérant qu'il gèle un peu plus que l'année dernière) et je retirerai le nid quand il sera vide. D'ici là, je vais continuer à bouquiner le soir… avec la fenêtre fermée.

     

    Comme une reine risque de revenir s'installer dans mon confortable grenier au printemps prochain, que je n'y tient pas particulièrement et que l'espèce est à protéger, je construirai cet hiver, un nichoir à frelons que j'installerai au printemps à l'écart de la maison
    On trouve plusieurs plans sur Internet.

    0195_Nichoir.gif

     

    @ suivre, donc…

    Signature Clous

    PS. Concernant la lutte contre le frelon asiatique (grand destructeur d'abeilles), les études faites dans le sud-ouest où il est le plus répandu tendent à montrer que le piégeage (encore très largement encouragé) est, non seulement peu efficace, mais contre productif. Un apiculteur a toutefois trouvé une solution qui semble redoutable pour l'orientalis. On peut la voir ici.

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  •  L'ex-sénateur croisé au Val-de-Grâce, dont je vous parlais hier me disait :

    "La France est en panne, il faut qu'on arrive à relancer le système".

    Moi de lui répondre :

    "Mais vous n'avez pas compris que c'est ce système
    qui nous a menés à la panne.
    Il ne faut pas le relancer, il faut le modifier,
    repartir sur des bases plus saines.
    Autrement on retournera direct dans le même mur !"

     

    Un exemple parmi tant d'autres : l'agriculture et l'alimentation

     

     

    Chut… Celles et ceux qui voudraient en savoir plus et connaître les solutions (car elles existent), peuvent, par exemple, visionner les autres vidéos de Claude Bourguignon ou de Pierre Rabhi…
    Que les autres, ne changent rien et continuent à dormir tranquilles : tout va bien, tout va très bien…


    Aller, j'abandonne l'ordi pour aller faire du brf avec les branches élaguées samedi dernier, cuire ma confiture de figues blanches cueillies hier et revenir mes carottes et navets (du jardin) dans du miel, pour mon déjeuner

    Signature Bouleau

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  • 0194_Mahjong.jpg

     

    Comme je vous le disais dans mon article précédent, lors de mon hospitalisation au Val-de-Grâce, je me suis retrouvé dans la même chambre qu'un homme politique à la retraite depuis 6 ans (25 ans comme sénateur…) qui a passé son temps à téléphoner pour influencer, conseiller, raisonner, orienter, placer des confrères, des amis, des proches, des "frangins du G.O.", soutenir, lâcher, faire pression… (Retiré de la politique qu'il disait… )

    Nous avons eu l'occasion de discuter un peu sur les orientations actuelles du monde et de la société, sur la crise, sur l'énergie, la finance, la pauvreté… Sur bien des points, nous n'étions pas vraiment d'accord mais la "discussion" était possible (à défaut d'être intéressante car ces gens-là vivent dans une bulle pressurisée, en haute altitude).

     

    Bien entendu, j'ai eu droit en direct aux discours de Valls (un de ses grands amis) et de Hollande (pas un de ses grands amis, semblait-il).

     

    Malgré mon désintérêt pour les discours politiques policés et mielleux, j'ai vaguement entendu et retenu dans le flot assourdi des paroles (Le casque télé de mon voisin ne fonctionnant pas, j'étais obligé de mettre des bouchons d'oreille pour pouvoir lire dans la chambre sans entendre la télé qui fonctionnait en continu, même quand l'ancien sénateur jouait au mah-jong sur son ordi portable ou partait en consultation) deux choses du discours de notre premier ministre :

    1 - "Gouverner, c'est dire la vérité" (ce qui me paraît déjà être un mensonge en soi…)
    2 - "Nous ne toucherons pas aux effectifs de l'armée et de la police". J'ai pensé que ce n'était pas nécessaire puisque c'était déjà fait… Et quoi, ce matin, j'apprends à la radio que "Le ministère de la défense va dévoiler le détail de son plan de suppression de 7500 postes avec notamment la fermeture de l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris et la dissolution du 1er régiment d'artillerie de marine de Châlons-en-Champagne"Petit retour au point 1 et la boucle est bouclée…


     

    Enfin, je ne peux pas résister à l'envie de vous partager une conversation qu'a eue mon voisin de chambre avec sa femme alors que je récupérais, derrière le rideau de séparation, de ma 4e ponction lombaire et étais censé dormir. À mon sens, elle résume tout !

    Monsieur :

    — Tu te souviens d'Untel, qui a fréquemment besoin d'une assistance respiratoire ? Et bien, comme il en avait assez de se trimbaler l'appareil entre son domicile et son travail, il a appelé la société qui le fournit en leur disant qu'il l'avait perdu !

    Madame, à voix basse pour me laisser me reposer (elle était infirmière de bloc) :

    Comment peut-on sérieusement imaginer qu'on puisse perdre une telle machine ?

    Monsieur, imperturbable :

    Et bien, ils lui en ont aussitôt envoyé un autre* et, comme ça, maintenant, il en a un chez lui et un au bureau…

    Madame, toujours à voix basse :

    Mais… C'est… C'est malhonnête…?!

    Monsieur, sûr de lui :

    Ce n'est pas malhonnête, c'est… intelligent !

     

    Et voilà, avec ça, on a tout compris

     

    * Ce M. Untel ne doit pas être n'importe qui…

    Signature Pousses

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