• C'était dimanche dernier (2 juin 2019) et le soleil, comme les 27 artisans était au rendez-vous.

    2e marché artisanal de printemps

    2e marché artisanal de printemps

    Meubles déco, savons, bijoux, couture, peinture, objets décoratifs, récup'art, laine, poterie, céramique, plantes mais aussi tourtous, gastronomie durable et pâtisseries maison, il y en avait pour tous les goûts et toutes les envies :)

    Avec les meubles en bois tordus de Lulu, les objets en bois taillé ou tourné de Mike et mes objets, les démos et mon atelier, le bois n'était pas en reste !

    2e marché artisanal de printemps

    2e marché artisanal de printemps

    Si la matinée a été riche en visites avec pas mal de ventes et des contacts intéressants, l'après-midi a été beaucoup plus calme (soleil trop ardent, match de rugby trop important, sieste digestive trop intense ?).

    2e marché artisanal de printemps

    2e marché artisanal de printemps

    2e marché artisanal de printemps

    Malgré le calme postméridien, les quelques élèves présents à mon atelier ont fait que je n'ai pas vu le temps passer.

     

    En tout cas, c'est sûr, on remet ça l'année prochaine ! :)

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  • Je vous en avais déjà parlé en 2016, ici, et cette fois, on est au pied du mur.

    L'enquête publique se termine le 5 février 2019 (mardi prochain !).
    Et il est urgent de donner son avis avant qu'il ne soit trop tard…

    Tout le monde peut donner son avis que l'on habite en Corrèze ou pas, en France ou pas !
    L'avis des vacanciers et touristes (spécialement des touristes étrangers) est primordial.

    En jeu, un projet d'implantation de dix éoliennes industrielles de 200 m de haut (!) sur les communes de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel (19430), Sexcles (19430) et Mercoeur (19430), à proximité du site classé de la vallée de la Cère (2,2 km du "Rocher du peintre").

    10 éoliennes sont proposées dans ce dossier mais les promoteurs nous ont dit (pas écrit, bien sûr…) que 20 autres suivraient pour atteindre la production théorique annoncée.

     

    Éolien industriel en Corrèze - Enquête publique

     

    Bien évidemment, je m'oppose à ce projet faussement écologique, purement spéculatif, qui détruira le paysage corrézien jusqu'à présent épargné, le tissu social et l'essor du tourisme dans la région.
    De par le relief de la vallée, les pales ne seront pas visibles de chez moi mais du Grolier (à 700 m) et, bien sûr, de Moustoulat, de Saint-Hilaire, des Chancèves (entre autres).

    Pour participer à cette enquête, vous pouvez envoyer un mel
    À : pref-environnement@correze.gouv.fr
    Sujet : "Parc Éolien du Deyroux-Corrèze1"
    En indiquant vos nom et adresse postale

    Ou laisser un commentaire sur le site de la préfecture, ICI
    On peut aussi y consulter tous les documents concernant ce dossier.

    •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

    Voici le texte que j'ai envoyé pour cette enquête :

    • Je suis totalement opposé à ce projet

 industriel •

    D’autres l’ayant déjà fait de manière très sérieuse, même si je les approuve, je ne développerai pas ici les arguments techniques, économiques, médicaux, sociologiques, esthétiques, environnementaux qui montrent que l’éolien industriel terrestre tel qu’il existe aujourd’hui n’est pas une solution d’avenir.
    Je vais plutôt présenter les raisons personnelles qui me poussent à m’opposer ferment à ce projet.

    •••

    En 2011, après avoir cherché pendant plusieurs années en France et à l’étranger (Canada, Écosse, Norvège…) un endroit pour fuir durablement la ville, j’ai choisi de venir m’installer en Corrèze.

    Pourquoi la Corrèze ?

    En prospectant cette région, que je ne connaissais pas, j’ai trouvé les habitants agréables et accueillants, une nature très préservée avec de grandes forêts mélangées, de belles rivières, de nombreux endroits encore très sauvages, une forte biodiversité, un élevage à échelle humaine et, surtout, un département qui n’était pas défiguré par ces hideuses éoliennes industrielles qui m’avaient fait fuir d’autres endroits et qui (pour peu qu’elles arrivent à prouver un jour leur efficacité…) ont plus leur place dans des zones déjà industrielles que dans des régions hautement touristiques.
    Bien sûr, rien n’est figé mais je me suis dit qu’avec les nombreux barrages installés sur la Dordogne, qui placent la Corrèze dans les premiers rangs des départements français producteurs d’énergie verte, on était protégés des promoteurs et qu’il faudrait être bien stupide, ou mal intentionné, ou avide d’argent et sans scrupule, pour accepter de planter des aérogénérateurs de 80 m de haut dans une aussi belle région.

    Depuis, j’ai fait mon trou et propose maintenant, chaque été, à des amis et des touristes de venir chez moi en chambres d’hôtes pour décompresser de la ville, retrouver leur équilibre dans un environnement 100 % naturel et profiter de cette belle région qui offre, à la fois, une nature très présente, un magnifique patrimoine et de nombreux attraits sportifs.

    Fort du succès rencontré, j’ai déposé en mairie un dossier de projet de construction de micro-gîtes en immersion totale dans la nature, dans le but de développer un tourisme convivial et pédagogique mais aussi de proposer un environnement sain à des professionnels qui avaient besoin de s’isoler pour travailler et à des personnes en reconstruction ou en cure temporaire de désintoxication urbaine (victimes de burn-out, électrosensibles, convalescents, entre autres).
    Mon projet a reçu l’approbation unanime du conseil municipal.

    Mais voilà, depuis quelques années, des commerçants et monteurs financiers, surfant sur un soudain engouement politique pour le vent, débarquent en Corrèze en catimini, contactent des élus et des propriétaires fonciers, séduisent par un discours pseudo-écologique et moderniste, appâtent par des promesses de rentrées financières mirobolantes, font signer des baux et une fois le travail souterrain terminé, informe (a minima) les populations locales de leurs projets d’industrialisation du monde rural.

    Depuis longtemps, la cartographie des zones françaises propices à l’éolien définit, sans doute possible, le sud de la Corrèze comme une région sans vent ou en tout cas pas assez ventée.
    Mais les industriels veulent être sûrs quand même et posent des mats de mesures dans les communes repérées (dont les résultats restent « confidentiels »), pour constater, qu’effectivement, le vent à 80 m de haut n’est pas suffisant…
    Abandonnent-ils leurs projets alors que la population commence à se poser des questions sur le sérieux de l’affaire, la rentabilité et l’efficacité réelle de l’éolien actuel, les conséquences sur les relations de voisinage (déjà mises à mal par le travail souterrain tandis que la presse commence à parler de plus en plus de prises illégales d’intérêts), l’environnement, la protection de la faune, le foncier, le bâti, la santé, l’économie de la région, le tourisme ?

    Non !

    Il y a trop d’argent en jeu.

    Et voilà les éoliennes de 80 m de haut, présentées à l’origine du projet, qui ressortent du chapeau avec 200 m en bout de pale (les plus hautes de France… pour le moment…).
    Les élus favorables à l’époque, ceux dont les yeux s’ouvrent, crient à l’arnaque mais constatent avec amertume que les promoteurs s’étaient bien gardés de leur faire signer des documents dans lesquels figurait la hauteur des machines.

    La résistance s’organise, certains décideurs font traîner les choses mais la machine est en route et nous voilà maintenant au stade de l’enquête publique.

    Qu’adviendra-t-il du tourisme en général et de mes projets (parmi bien d’autres) en particulier, si ce projet voit le jour ? Les néoruraux, pour la plupart jeunes et motivés, qui affluent en Corrèze depuis quelques années, resteront-ils vivre à l’ombre des mats ? De nouveaux touristes viendront-ils en vacances pour (comme le disent encore certains) visiter nos champs d’éoliennes et se pâmer devant la beauté de ces machines écologiques qui donneront une image résolument positive et moderne à la région ?
    Par euphémisme : j’en doute fort !

    Et puis, quand un premier parc sera installé, il balaiera l’argument du tourisme et, « foutue pour foutue », la Corrèze verra tous les autres projets abandonnés ressurgir et de nouveaux promoteurs pointer leurs nez allongés.

    Une immense zone industrielle exploitée par des sociétés étrangères et désertée par les habitants qui en auront eu les moyens, est-ce vraiment ce que nous souhaitons pour notre si beau département ?

    En tout cas, pour moi, c’est NON !

    Philippe Rabagnac
    =
    Maîtrise en sciences de la Terre
    Illustration et conception graphique
    Design bois
    Ancien guide polaire
    =
    Monceaux-sur-Dordogne

     

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  • L'année commence plutôt bien pour les habitantes des Dames ;)

    2019 sans stress

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  • Dimanche dernier (16 déc. 2018) nous nous sommes donc retrouvés place de l'église, place Delmas et dans la salle de la Halle à Argentat pour donner le coup d'envoi d'une nouvelle initiative locale : le petit marché du dimanche, spécial Noël.

    L'idée était de redynamiser le cœur historique d'Argentat, très délaissé par les commerces, en donnant la part belle aux artisans et producteurs locaux.
    Filières courtes, écoresponsabilité, travail à taille humaine, respect de l'environnement, rencontres et convivialité étaient à l'honneur.

    Sur les stands répartis sur les trois lieux, on pouvait trouver de la poterie et des porcelaines, des objets en bois, de la vannerie, des savons végétaux, des bijoux, des créations textiles, des couteaux forgés, des dessins, des aquarelles, des pâtisseries de Noël, du pain, des légumes de saison, des châtaignes grillées et du vin chaud, des plantes et sapins, des tisanes et même des bombes à graines ! Aucun produit industriel ou en revente ! C'était la condition.
    Dans le domaine culturel, on trouvait dans la salle de la Halle le musée mobile de l'association Nuage vert dont le thème était, cette fois, “La barbe du Père Noël ?” et, au Silo (épicerie bio sans emballage, café, librairie), des contes et un concert de Didgeridoo. L'association Faîte & Racines était là aussi pour présenter son projet de sauvegarde et de valorisation de la forêt mixte locale.

    Le ciel, malgré son aspect menaçant, a eu la délicatesse de ne pas nous arroser de toute la matinée. Heureusement, car l'installation un peu anarchique (la salle chauffée, qui attirait les artisans comme une lampe les papillons, s'est vite révélée non extensible ;) a mis du temps à s'équilibrer et à se stabiliser.

    Après avoir déballé tout mon matériel place Delmas (comme c'était prévu pour les artisans ayant leur propre chapiteau) j'ai tout déménagé pour la place de l'église qui était encore désertée (je n'ai d'ailleurs pas regretté car, une fois rempli, le lieu fut très vivant).

    Au début, j'ai cru qu'on ne verrait personne, d'autant plus que la pluie était annoncée pour l'après-midi. Et puis, vers les onze heures, les promeneurs ont commencé à faire leur apparition.

    À midi, les 80 personnes ayant réservé se sont retrouvées dans la salle de la Halle pour un repas végétarien de grande qualité. Un signe rare qui ne trompe pas, dans les assiettes qui retournaient en cuisine, pas une miette ne restait !

    À l'heure de la sieste digestive, la pluie est arrivée et, avec mon voisin David (forgeron et créateur de couteaux), on s'est dit que c'était mort et qu'on n'allait pas tarder à remballer. Et bien, pas du tout, bravant les gouttes, le public est revenu et quand les derniers stands ont finalement été démontés, la nuit était déjà bien installée !

    Pour presque tout le monde, la journée a été très bonne au niveau des ventes. Et côté convivialité, c'était top ! Vraiment conforme à nos espoirs, placés si loin de la surconsommation tape-à-l'œil trop systématiquement associée à cette belle et sobre fête de Noël.

    Conclusion :
    on remet ça en 2019 !
    En espérant du soleil et encore plus d'artisans-producteurs-artistes et de visiteurs :)

     

    —:—

    Mon stand bois et illustration (Merci à Marie G. pour les photos)

    Retour sur le marché artisanal

    Lutins suspendus

     

     

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  • Je suis rentré hier de notre rencontre annuelle de taille de bois vert en Corrèze.

    Autour du bois vert

    3 super journées de convivialité, de partage et de travail : taille de cuillère, couteaux, louches, spatules, sculpture de "bûches-renards", tournage de bols, échanges de trucs et astuces, exposition, livres, séance d'affutage, test d'outils, gastronomie, (secourisme ;) etc.
    Des participants et participantes de tous les âges, venu·e·s de toute la France (et même d'Angleterre et de… Nouvelle-Zélande !) dont pas mal de têtes nouvelles :)
    1/4 de "grosses pointures" et 1/4 de novices.

    Génial, comme chaque année ! :)

    Dommage pour toutes celles et tous ceux qui n'ont pu venir et qui nous ont manqué.

     

     

    Ma production du week-end (renards, cuillères, cuillères à sel, support à cuillère, couteaux, louche)

    Autour du bois vert

    louche en cerisier

    Quelques photos de la rencontre (cliquer ici pour accéder à la galerie)

    Autour du bois vert

     

    ••• Prochaine rencontre en Bretagne du 11 au 14 avril 2019 •••
    Cette fois, je vais essayer d'y aller !

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