Pas bien vite, il est vrai, mais mes travaux avancent malgré tout.

Le mur de la cave est terminé depuis bien longtemps, le sol décaissé depuis peu et je vais pouvoir m'occuper des murs, de la tuyauterie et de la dalle.

Idéalement, il me faudrait refaire aussi tout le plancher du rez-de-chaussée en hourdis et chape (plus l'électricité et la plomberie tant qu'on y sera), mais tout seul, je ne me sens pas encore le courage de me lancer dans un tel chantier.

Du côté "soft", mes cuillères à soupe avancent aussi et, le boulot d'infographiste se faisant de plus en plus rare , je commence à réfléchir à une éventuelle commercialisation de différentes bricoles artisanales en bois (à suivre…)

J'ai aussi commencé à réaliser un prototype pour une pince à grille-pain mais, hier soir, la bête m'a échappé des doigts alors que je lui passais un petit coup de ponceuse à bande sur le dos. Elle est partie comme une fusée et, depuis, impossible de la retrouver !!! Je suis bon pour en refaire une autre en attendant de la dénicher par hasard un jour de grand rangement de grange.

Les pièces de bois pour mes futurs établis sèchent sans casse pour le moment et j'ai terminé un support en bouleau pour l'affûtage de la tronçonneuse.

La porte de la niche du cantou en revanche, comme le poulailler mobile, est en attente depuis des mois (plus de colle qui va bien).

Si non, j'ai recollé le raccord PVC et je peux à nouveau utiliser les toilettes du haut (ouf). J'ai d'ailleurs constaté que le raccord en question n'était pas le seul à n'avoir jamais eu droit à de la colle  (pas étonnant qu'il y ait des fuites… ) mais comme il faudra de toute façon que je refasse tout à la cave, je laisse en l'état pour l'instant.

Mon étagère de cantou est terminée (Il faudra que je vous en reparle un jour !).

Une chatière dans la porte de la cave est en cours (j'ai mis pas mal de temps à trouver une astuce pour pouvoir fixer l'axe de la trappe de chaque côté de l'ouverture mais c'est bon), la butte autofertile n'attend plus que sa couverture de paille et de fougères (j'en ai tout un tas que j'ai mis en sac dans la prairie, mais, faute de tracteur, impossible de le remonter… ) et des tas de petits travaux ont progressé dedans et dehors.

Enfin, tout ça reste une goutte d'eau dans l'océan des choses à réparer, faire, refaire comme il faut ou modifier mais je ne perds pas espoir d'avoir un jour une belle maison agréable à vivre


PS. Pour celles et ceux qui se poseraient la question (car je n'en parle plus) : non, ma vision ne s'est pas du tout améliorée. Si la tache ne grandit plus, elle ne diminue pas non plus et je n'y ai maintenant plus du tout de vision de couleur ni de netteté (sans parler de la surluminosité très fatigante)… Un jour, peut-être…

Après la chaudière qui ne fonctionnait plus (j'ai, heureusement, trouvé la panne et l'ai réparée avant que le plombier n'ait eu le temps de penser à me rappeler un de ces jours…), ce fut au tour de la salle de bains du bas qui, du jour au lendemain, s'est mise à diffuser de très mauvaises odeurs.
En travaillant à la cave, j'ai vu hier que le mur du fond (au niveau de la tuyauterie d'évacuation des toilettes) était trempé Comme, au rez-de-chaussée, la dite tuyauterie était absolument inaccessible, j'ai commencé par attaquer le mur de la salle de bains au niveau du sol, dans le placard. Là, même constat, de la flotte partout et toujours cette très vilaine odeur.

D'après les photos que j'ai réussi à prendre dans la colonne, le problème semblait venir de plus haut : haut de la colonne ou, pire, 1er étage, entre les deux planchers (et oui, j'ai, ou plutôt les souris ont, l'immense chance d'avoir deux planchers superposés à l'étage avec… un grand vide glacé entre les deux : le Grand-Palais des Muridés ).

Aujourd'hui, je me suis donc attaqué à découper aussi le haut du mur de la colonne dans la salle de bains du bas. J’ai fait une ouverture pas trop grande pour éviter d'avoir trop à reboucher plus tard. Et là, j'ai trouvé… un coude (super-intelligent de mettre un coude dans la descente de l'évacuation de toilettes…). Le plafond étant sec le problème était donc plus bas (ouf, pas besoin, en plus, de découper le parquet dans ma chambre…).

Donc, découpe plus grande (tant pis…) et là… bingo, deux éléments sont déboîtés.

Ben oui, ce n'est pas nécessaire de fixer au mur une évacuation verticale en PVC car il n'y a aucun risque que le poids de l'ensemble tire vers le bas sur le raccord

Bon, voilà… Pas besoin de rappeler le plombier pour un rendez-vous dans un mois. Il suffit "juste" de nettoyer tout ce qui est passé à côté , de recoller correctement les deux tuyaux et de fixer l'installation pour que ça ne recommence pas.
C'est bien, je m'ennuyais…

Du coup, j'en ai profité pour commencer à marquer tous les tuyaux et essayer de comprendre l'illogisme effarant de cette installation avec le triste constat qu'il me faudra bien tout refaire un de ces jours (Il me faudra un jour faire la même chose avec le circuit électrique (le récent et l'ancien qui a été laissé en place…))

La jungle des tuyaux, tout à fait digne de la grande plomberie shadokienne…

Aller, tant qu'on est dans les joyeuses aberrations qui égayent cette maison, en voici une (parmi tant d'autres) qui vaut son "pesant" : des poutres ont été installées au rez-de-chaussée pour tenir l'étage (Éh, c'est que deux planchers en châtaignier et des cloisons en briques creuses, ça pèse…). Je ne vous dirais pas cette fois comment ces poutres sont fixées au niveau des murs (faut en garder un peu pour plus tard ) mais, à la jonction des deux, elles reposent sur une poutre verticale qui, elle, repose sur le parquet, comme une colonne. En toute bonne logique, on se dit que sous le parquet, juste à cet endroit, il y a une des poutres de la cave… Sauf qu'à la cave, a cet endroit, il y a… du vide…
Après ça, je m'étonne que le plancher du premier ne soit pas plat, que les portes des chambres ferment mal et que celles des armoires s'ouvrent toutes seules…
Heureusement, mon mur à la cave (qui est terminé), plus quelques "petits" aménagements supplémentaires, corrigeront bientôt ce "petit" défaut…

Heureusement, il y a des jours où il fait beau…

Mon petit établi de grange (Encore fabriqué avec des palettes destinées à la poubelle - Avant de jeter des choses, pensez à moi…) est loin d'être terminé mais il me rend déjà bien service.
Que c'est agréable de travailler à hauteur d'homme et plus : par terre, en équilibre sur une balustrade, le chevalet à bois ou un coin de table de cuisine

La construction de l'établi. Le plan de travail est très peu large car, à l'origine, il était juste destiné
à faire mes mélanges carburant-huile et l'entretien des "outils de jardin".

Avant l'abat-jour

En service, bien qu'inachevé

Ici, une porte pour mon garde-manger de cave grillagé
(et toujours avec du bois de palettes)

@ suivre…