Et ben non, "pas de nouvelle, pas de nouvelle" !…

Après-midi éprouvante mardi dernier pour mon rendez-vous à Limoges.

Deux heures de route en pleine chaleur avec la clim qui ne fonctionnait pas. En arrivant, j'avais l'impression que mon cerveau allait exploser par les tempes.
Deux heures d'attente au CHU dans 4 salles d'attente…
Après mes deux enregistrements (à l'accueil du CHU puis à nouveau en ophtalmologie), j'ai été assez vite appelé pour un contrôle de la tension oculaire (résultat non communiqué !) et l'application du produit pour la dilatation de la pupille gauche puis envoyé vers une salle d'attente à trois couloirs du cabinet du professeur… Bizarre…
Après 30 mn, les trois patients en attente (dont moi) ont été renvoyés dans la salle principale pour être reçus par le professeur car "maintenant, tout refonctionne"… J'avais dû louper un épisode et apparemment, à mon arrivée, le professeur ne pouvait plus utiliser ses machines…
Comme tout était rentré dans l'ordre, après le passage des deux autres patients, j'ai finalement été reçu dans l'antre du Spécialitz par… une timide étudiante en première année de médecine qui profitait de ses vacances pour faire un stage libre au CHU. Comme le professeur avait disparu, nous avons papoté en l'attendant : médecine, motivation, sélection par les maths, etc. Nous en étions au numerus clausus insuffisant quand le big boss est arrivé.
Pas antipathique, pas sympathique… Absent… (sans doute l'esprit encore préoccupé par les problèmes techniques du jour).
Il semblait ne rien savoir de mon cas (Malgré un échange téléphonique avec sa collègue de Brive 10 jours plus tôt).
Il a lu en silence la lettre de sa collègue sans visiblement y trouver beaucoup d'intérêt.
Il m'a demandé ce que j'avais (!) Je lui ai montré mon dossier (fond d'œil, OCT, scanner, diagrammes, images…) en ayant tout à fait l'impression de n'être que le simple coursier qui apportait des éléments au sujet d'un autre patient… Très agréable…
Il a fait un N-ième contrôle de mon acuité, un N-ième examen de l'œil au miroir, a vu le corps flottant, a confirmé que ça n'expliquait pas le scotome. S'est étonné, contrarié, que l'ont ne m'ait pas fait un "champ visuel" et m'a envoyé en faire un d'urgence en me disant que, "Vu l'heure tardive, ce serait peut-être trop tard et, dans ce cas, il faudrait revenir… Point ! 

À l'imagerie, où m'a conduit en vitesse la jeune étudiante, la femme, très aimable, nous a dit qu'elle allait s'en occuper mais que ses collègues étant tous déjà partis, il me faudrait attendre… "Pas de problème, je préfère attendre encore plutôt que de devoir me repayer 4 heures de route un autre jour"…  Elle a tout de suite approuvé !

Entre-temps, la "première année" est revenue pour me dire de retourner dans la première salle d'attente, que le professeur allait finalement me revoir avant qu'on fasse le champ visuel car il devait partir…
Re-attente, re-cabinet du professeur (qui, cette fois, était là). Qui a re-regardé mon dossier, ne comprenant rien à mon diagramme d'évolution de la taille du scotome jour par jour (pas très orthodoxe, il est vrai). Je lui ai expliqué mais, l'air dubitatif, il n'a fait aucun commentaire.
Puis il m'a dit "Vous aller retourner à l'imagerie. Il faut que je parte, je regarderai tout ça plus tard et j'enverrai un compte rendu à Brive…" Impossible de discuter, de chercher à comprendre, de donner d'autres informations (encore moins des suggestions…).
Bref : rencontre caricaturale d'un éminent professeur du haut avec un vulgum pecus du bas…


À peine "au revoir" et me voilà à nouveau à l'imagerie au milieu de caisses à outils (tentative de résolutions des problèmes du jour, sans doute). Une fois devant la machine, on n’a plus pu s'entendre à cause du marteau-piqueur qui venait de se mettre en marche dans la pièce d'à côté… Heureusement, ça n'a pas duré longtemps.
On a démarré l'examen, malgré ma pupille dilatée (ce qu'il n'aurait pas fallu faire pour un champ visuel…).
Une fois l'opération terminée, j'ai quand même demandé à avoir un double du résultat (ce qui n'a posé aucun problème) et je suis parti pour deux heures de retour en voiture vers le calme de ma vallée (heureusement, ce n'était pas moi le conducteur )

Bilan : après-midi épuisante et très décevante.
Et me voilà bon pour une nouvelle attente indéterminée…

J'ai quand même gagné dans l'opération un examen du champ visuel, qui finalement montre en gros la même chose que mon graphique non orthodoxe…

"Bonnes nouvelles" du jour…

• Après 40 mn d'attente au téléphone ce matin pour avoir son secrétariat, j'apprends que mon ophtalmo à Brive est… partie en vacances… Impossible de la joindre avant le 23 juin !! Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

• Quant à mon généraliste, il est archi-full aujourd'hui et part, lui aussi, toute la semaine prochaine… Je vais peut-être tenter une visite demain, mais c'est sans rdv ce qui veut dire que je risque de passer toute la journée dans une minuscule salle d'attente pleine à craquer de personnes contagieuses… (j'ai déjà testé…)
Ah, appel de son secrétariat : il a bien reçu le mien et doit m'envoyer un mel à midi…
15:40… pas de mel. Bon, vu son emploi du temps, je pense qu'il n'a pas dû faire de pose repas… ce sera peut-être pour ce soir… En tout cas, son secrétariat a été super efficace et réactif !!!

@ suivre…