— Un article écrit il y a deux jours que je n'ai pas eu le temps de poster ! (Trop de choses à faire…) —
Pas encore eu le temps non plus de répondre à vos commentaires mais… Patience, ça viendra ! ;)

Donc… Êtes-vous fans de radis ?

Moi, oui

Cette année, je n'ai pas attendu la fin des gelées pour en semer. Mais, tunnel et arrosage m'ont permis d'avoir mes radis quotidiens depuis déjà plusieurs semaines. Ils commencent même à piquer un peu, mais je les aime bien comme ça Il m'en reste encore assez pour attendre la prochaine génération qui commence déjà à sortir de terre. Avec le temps magnifique de ce mois de mai en avril, c'est un vrai plaisir d'aller en cueillir une petite poignée avant chaque repas (et d'en croquer la moitié (ou plus ) avant d'être de retour dans la cuisine)

Et, comme je suis vraiment fan, je ne jette pas les fanes !! Elles se retrouvent le soir dans une bonne soupe à la crème avec une pomme de terre (à la cave, elles commencent à sacrément germer !) un oignon et une gousse d'ail. Et puis aussi, de temps en temps, pour varier les plaisirs, quelques feuilles d'oseille (sauvage ou "domestique") ou d'ortie.

Petite oseille
  

Pour l'ortie, je teste même depuis une semaine le "jus d'ortie" à boire quotidiennement pour nettoyer l'organisme et le reminéraliser. Au début, c'est surprenant car on retrouve bien dans le goût ferreux l'odeur de l'ortie. Mais c'est bon ! Surtout mélangé avec de la mélisse et du gingembre

Pour le reste du potager (à part les fraises qui se gèrent maintenant toutes seules et promettent une très belle récolte ), je suis très en retard et, avec tous mes travaux à gérer, un peu perdu dans les semis et plantations… Difficile de tout faire en même temps (surtout quand on débute en "potagerie" )
Bon, de toute façon, aujourd'hui (il y a deux jours*), interdiction de jardiner : éclipse totale de lune à 9:45 et nœud lunaire à 15:23…

À part ça, pas encore de visites pour ces vacances… pour, entre autres, profiter des radis  (il est encore temps !). 2014 démarre très calmement (personne depuis le 3 janvier).
J'avais une demande de Gamping (deux familles d'Allemands) mais, craignant un printemps frisquet, ils ont finalement opté pour le sud de l'Europe. Vu le beau soleil et la température l'après-midi, ils n'auraient finalement pas eu besoin de changer leur programme
Dimanche après-midi, normalement, un HX Polonais arrive chez moi pour profiter quelques jours du calme de la vallée, avant de retourner chez son hôte actuel au nord de Limoges. Il ne parle pas français. Normalement, je ne reçois que des voyageurs qui parlent un peu français car mon niveau d'anglais n'est malheureusement pas suffisant pour avoir des conversations intéressantes comme je les aime. Mais le gars (qui aime la nature et travailler le bois) était vraiment curieux de visiter mon petit paradis… On verra bien…

Une Américaine doit venir en juin, mais elle parle bien français et ne veut pas entendre parler anglais… Parfait !

Bon, j'ai encore bien des articles en retard, mais je dois retourner à la construction de mon poulailler !
… Si je veux avoir des poules avant 2050 !

* NDT

Tout ça ne donne pas envie de tondre la pelouse

En attendant (car il faudra bien le faire avant que la jungle ne s'installe) ça fleuri, verdi et bourgeonne de partout !

Mes fleurs sauvages :

Promesses sucrées : les fraises

La vigne

- Après les chevreuils, dans la famille… Mulot, je voudrais… le fils !

- Pioche !

…

- … Yesss, Bonne pioche !

Mais qu'est-ce qu'y se passe-t-il donc ? Soudain, je vole !!!

L'est-y pas meugnon ?

Je me demande si c'est apprivoisable…

En attendant la réponse, il est retourné dans l'herbe près de l'endroit où je l'avais attrapé alors que je binais le pied des hortensias.

Bon, le plus acrobatique dans cette histoire, ça a été de changer l'objectif de l'appareil photo (j'avais laissé le télé après les chevreuils) avec une seule main libre (la gauche) sans lâcher, de la droite, la queue du mulot qui gigotait comme un fou… Bien sportif !

Hier soir, après une journée bien remplie par la fabrication de mon futur poulailler, je profitais des derniers rayons de soleil pour lire quelques pages d'Orwell (1984) sous la pergola, face à la vallée.

J'en étais juste à ce passage (…étonnant !)…

Il se trouva soudain debout sur du gazon élastique, par un soir d’été, alors que les rayons obliques du soleil dorent la terre. Le paysage qu’il regardait revenait si souvent dans ses rêves qu’il n’était jamais tout à fait sûr de ne pas l’avoir vu dans le monde réel. Lorsque, à son réveil, il s’en souvenait, il l’appelait le Pays Doré. […] Dans la haie mal taillée qui se trouvait de l’autre côté du champ, des branches d’ormes se balançaient doucement dans la brise […]

… quand un mouvement au bout du jardin a attiré mon attention.

J'ai doucement posé mon livre pour observer à loisir les deux chevreuils qui venaient de faire leur apparition à 30 m, au coin de la mare.

Curieusement, ils ne m'ont pas repéré et se sont promenés dans mon jardin pendant une bonne quinzaine de minutes, s'approchant jusqu'à 6 m de moi ! Bien entendu, je n'avais pas mon appareil photo
À un moment, l'un d'eux est venu humer mon carré de radis que je surveillais et, surtout, le seul pied d'épinard qui avait daigné germer au début de l'hiver et qui commence à avoir une bonne tête. Là, partagé entre le prolongement de ce moment exceptionnel et la sauvegarde de mes futurs repas, j'ai pris le risque de taper doucement sur l'accoudoir de ma chaise. Le chevreuil à fait un bon en arrière mais ne s'est pas sauvé. Il a repris la dégustation des herbes sauvages entourant abondamment mon potager, comme si de rien n'était (l'autre n'avait même pas bronché) préférant l'herbe grasse et l'oseille sauvage à l'épinard "domestique". Ils sont restés là un moment encore et puis sont passés dans la prairie pour s'éloigner, en broutant, derrière un buisson de ronces.

J'en ai profité pour remonter à la maison récupérer mon appareil photo au cas où ils reviendraient.

Après un moment assis de nouveau sous la pergola, ne les voyant pas revenir, je suis finalement allé dans la prairie. Là, j'ai pu les observer qui continuaient leur balade gastronomique en haut des près en s'éloignant tranquillement vers le sud.

J'ai quand même réussi à faire quelques photos, mais ils étaient déjà loin ; sans doute plus de 150 m…

Sympathique rencontre, mais, maintenant qu'ils connaissent le chemin,
il sera peut-être prudent que je songe à clôturer mon potager

Les premiers mois après mon installation, couper du bois aux Dames, c'était plutôt… folklorique.

Alors, à la fin de l'été 2012, lors d'un atelier bricolage, nous avons désossé quelques palettes et j'ai enfin construit un chevalet à bois.

Que ce soit pour la scie à main, la plane, et plus tard la tronçonneuse puis la raboteuse, c'était quand même beaucoup plus pratique !

Première modification. Très rapidement, j'ai ajouté à mon chevalet des transversales pour la solidité de l'ensemble.

Puis des chevilles pour pouvoir accrocher les scies sans qu'elles gênent ou se retrouvent par terre.

Enfin (mais ce n'est peut-être pas la fin ) j'ai récemment ajouté une petite "étagère" pour poser mètre, crayon, etc. et, ayant quelques difficultés à travailler des pièces de bois plates, j'ai ajouté à chaque extrémité un support horizontal.

Bien sûr, tout ça reste démontable et pliable pour un rangement pas trop encombrant (j'ai de la place ici, mais quand même, le vide ayant, comme ailleurs, une fâcheuse tendance à ne pas le rester très longtemps, je préfère encombrer le moins possible les lieux avec mes inventions).

@ suivre… (sans doute )